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Grippe A H1N1: l'épidémie s'intensifie
Alors que les consultations, hospitalisations et décès liés à la pandémie continuent d'augmenter, la vaccination s'ouvre demain aux enfants et adolescents scolarisés. Plus d'une semaine après l'ouverture de la campagne auprès du grand public, des files d'attente nourries commencent à apparaître, à mesure que les convocations arrivent chez les patients faisant partie du public prioritaire. Un constat mis en chiffres jeudi par Roselyne Bachelot, lors d'une conférence de presse...

12 000 personnes vaccinées le 12 novembre, 17 000 de plus le lendemain, 24 000 le 17 novembre… À présent, la barre des 200 000 vaccinés est largement franchie.

Les chiffres liés à l'épidémie sont eux aussi en progression, faisant apparaître une poussée beaucoup plus importante que celle constatée en septembre. L'Institut de veille sanitaire (InVS), dans un point diffusé lundi 23 novembre, a recensé 60 nouveaux cas graves depuis le bilan précédent (en date du 18). «Au total, depuis le début de l'épidémie, 305 personnes ont été hospitalisées» et, parmi elles, «101 sont toujours en réanimation», précise l'InVS. Et 57 patients sont décédés en France métropolitaine (28 outre-mer).

Du côté des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), le dernier bulletin (le 18 novembre) estimait à 410 000 le nombre de consultations pour infections respiratoire aiguës liées à la grippe A(H1N1) jusqu'ici. À l'échelle mondiale, la pandémie a causé 468 décès supplémentaires (dont plus de la moitié en Amérique du Nord) rien qu'au cours de la semaine du 9 au 15 novembre, ce qui porte à quelque 6 700 morts le bilan tenu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Équipes mobiles dans les collèges et lycées
C'est dans ce contexte que commence, demain (mercredi 25 novembre), la vaccination des enfants de plus de 2 ans et des adolescents. Pour les collégiens et les lycéens, des équipes mobiles vont entrer en scène. Elles seront présentes dans les établissements une demi-journée à une journée complète, selon la demande, et seront composées d'un ou deux médecins et de deux à quatre infirmières scolaires.

Quant aux enfants, ils devront être accompagnés par leurs parents dans les centres de vaccination, sachant que l'accord d'au moins un des parents est obligatoire. Pour les équipes, la tâche pourrait s'avérer considérable: cette fois, 12 millions de jeunes patients sont invités à se faire immuniser.

En ce qui concerne les effets indésirables liés à la vaccination, le dernier bulletin de pharmacovigilance de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) en a répertorié 107. Si 95% sont d'intensité «bénigne à modérée», cinq ont nécessité une hospitalisation. L'Afssaps analysait ces jours-ci un cas d'interruption de grossesse in utero survenue après la vaccination d'une professionnelle de santé via le Pandemrix® (avec adjuvant). Cette femme enceinte en était à 38 semaines d'aménorrhée (soit neuf mois de grossesse). Aucun lien de causalité n'est établi à l'heure actuelle.

Rappelons que le vaccin sans adjuvant (Panenza®) est arrivé dans les centres vendredi dernier, et peut être administré aux femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre, et aux enfants jusqu'à 23 mois.

Mutations du virus
Sous d'autres latitudes, des mutations du nouveau virus grippal donnent quelques sueurs froides aux virologues. Les autorités sanitaires norvégiennes ont annoncé vendredi soir avoir découvert une mutation susceptible d'être responsable de symptômes très graves chez les patients touchés: «Elle pourrait affecter la capacité du virus à pénétrer plus profondément dans le système respiratoire, provoquant de ce fait des maladies plus graves.» Toutefois, il n'y a aucune raison de croire que cette mutation ait une quelconque implication sur les effets des vaccins contre la grippe ou des médicaments antiviraux, estime l'Institut norvégien de santé publique.

La mutation a été décelée dans les corps de deux patients tués par le virus (premières victimes de la pandémie dans ce pays) et d'une personne très grièvement malade. «Sur la base de nos connaissances actuelles, il ne semble pas que le virus qui a muté circule actuellement dans la population, mais plutôt que des changements spontanés se sont produits chez les trois patients», a précisé le directeur de l'institut norvégien, Geir Stene Larsen.

L'OMS, dans un communiqué émis vendredi, a rappelé que des mutations avaient déjà été observées, depuis avril, dans d'autres pays: le Brésil, la Chine, le Japon, le Mexique, l'Ukraine et les Etats-Unis. Rien ne prouve à ce jour que ces mutations entraînent une hausse inhabituelle du nombre d'infections A(H1N1), ni de celui des cas sévères ou des décès, ni qu'elles semblent se propager. Les virus mutés restent par ailleurs sensibles aux antiviraux oseltamivir (Tamiflu®) et zanamivir (Relenza®) et «les études montrent que les vaccins pandémiques actuellement disponibles confèrent une protection», ajoute l'OMS.

Source: www.espaceinfirmier.com