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Les lits pour bébés sont-ils cancérigènes ?
Les nourrissons passent la majorité de leurs temps dans leurs lits, pourtant l’air qu’ils y respirent est contaminé par le formaldéhyde - substance reconnue comme cancérigène depuis 2004. Aujourd’hui l’Association Santé Environnement France, réunissant plus de 2 500 médecins, publie les résultats d'une étude sur le dégazage des lits bébé vendus dans la grande distribution. Après avoir mené en mars dernier une étude sur la qualité de l’air dans les crèches, l'Association Santé Environnement France a lancé début octobre une étude sur les taux de formaldéhyde émis par des lits bébés...

L'étude, réalisée par le laboratoire d'analyses "Tera Environnement", montre que tous les lits, quelque soit leur prix, émettent du formaldéhyde dans l'air que respire bébé. Présente dans les colles et les peintures, cette substance se retrouve dans les meubles en agglomérés aussi bien que dans ceux en bois massif - qui en contiennent tout de même un peu moins. Le formaldéhyde est à l'origine de multiples affections au rang desquelles des irritations des muqueuses pouvant provoquer des asthmes, mais aussi des cancers du rhinopharynx ou des leucémies pour des expositions longues et répétées.

Si l'on compare les résultats aux valeurs guide de référence édictées par les autorités de contrôle sanitaires françaises, les taux émis par les lits représentent déjà plus d’un quart de la valeur toxique de référence – sans prendre en compte le reste des meubles et peintures polluant l’air de la chambre. Or, aujourd’hui, ces doses à ne pas dépasser sont basées sur le principe de Paracelse selon lequel « Rien n’est poison tout est poison : seule la dose fait le poison ». Pourtant, ce dernier ne présente plus de garanties puisqu’il convient également de prendre en compte la durée d’exposition, l’âge, le sexe, le mécanisme d’accumulation, les sensibilités individuelles, etc. Or, les nourrissons sont les plus sensibles à ce type de pollution et ils restent dans leurs lits en moyenne 20 h par jour, ce qui les rend particulièrement vulnérables à ces produits chimiques.

«En menant cette étude, notre objectif n’était pas d’être exhaustif mais de montrer que dès la naissance nous sommes plongés dans un bain chimique. En tant que médecins, nous voulions prévenir et sensibiliser au maximum à la protection des plus sensibles. Aussi, il nous semble absurde d’exposer les nourrissons à cette pollution alors que nous pourrions l’éviter » déclare le Dr Pierre Souvet, Président de l’ASEF.

Le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF souligne «Avec cette étude, nous espérons inciter les entreprises à mettre sur le marché des produits moins polluants mais aussi inciter les décideurs politiques à rendre obligatoire l’étiquetage des matériaux d’ameublement afin que le consommateur puisse réellement choisir. En attendant, nous conseillons aux parents de mettre le lit à « dégazer » dans le garage quelques mois avant l’arrivée de bébé… L’objectif étant que demain nous ne regrettions pas nos actes d’aujourd’hui ».

Source: www.asef-asso.fr