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En raison de l'inventaire de la boutique, toute commande réceptionnée à compter du Jeudi 30 juillet sera expédiée à partir du vendredi 21 août.
Articles puériculture et objets bébé d'occasion
Près d'Annecy, «le grenier à doudous» revend tout ce dont un enfant a besoin avant huit ans. Un concept qui surfe sur la vague des petits prix et du «moins consommer». Combien coûte un enfant ? Cher !...

Compter 300 euros pour la poussette, 100 euros la chaise haute, 1200 euros pour sa garde-robe lors de sa première année, sans parler des jouets et de son mode de garde. Or, nombre de ces accessoires périssent au bout de quelques mois. C'est pour éviter ce gâchis que Sébastien Roverso a ouvert «le grenier à doudous», un magasin d'articles d'occasion. A Argonay, à deux pas d'Annecy, on y trouve jouets, chambres à coucher, vêtements, poussettes et articles de puériculture. «Tout ce qu'un enfant utilise de 0 à 8 ans», résume le créateur. «J'ai voulu innover par une belle présentation des biens et de l'espace, contrairement aux magasins de fripes où les vêtements s'entassent», explique-t-il.

Le concept répond aux exigences de développement durable, proposant une deuxième vie aux objets. Le magasin touche les gens qui ont peu de moyens mais aussi ceux qui veulent arrêter de surconsommer. Tous les articles sont en très bon état : vous ne trouverez ni tache ni trou dans les vêtements. De plus, ceux-ci affichent un petit prix : «il faut généralement prendre sa valeur à neuf et la diviser par trois. Une robe qui vaut 30 euros coûtera ici vers les 9 euros, un jean Kiabi ou H&M 3,50 euros», indique-t-il.

«Il faut savoir persévérer»

L'affaire a cependant failli tourner court. Sûr de son concept, Sébastien Roverso a eu vite fait de réaliser ses premières emplettes et de signer son bail. Pourtant, quand il demande un crédit de 51 000 euros, toutes les banques refusent. «Je me suis trouvé anéanti, j'avais sorti déjà beaucoup de trésorerie», témoigne-t-il. Le porteur de projet frise l'interdit bancaire, se tourne vers ses amis mais finit in extremis par décrocher un prêt de 22 000 euros auprès de l'établissement Laydernier. Il peut ainsi bénéficier de la garantie d'Oséo (sur 70% de la somme empruntée) et du prêt à la création d'entreprise d'un montant de 7000 euros (au taux aligné sur celui de la banque). «Annecy initiative», antenne locale de «France initiative», complètera par un crédit à taux zéro de 4 000 euros.

Le 14 mars dernier, «le grenier à doudous» ouvre enfin ses portes, à 9h25. «Le magasin a été plein toute la journée. Et depuis deux mois, ça marche très bien», confie, tout heureux, le créateur. Des signes qui ne trompent pas : la société a recruté une vendeuse, le créateur se dégage déjà un salaire et l'entreprise réalise des bénéfices ! La morale de cette fable verte ? «Il faut savoir persévérer», martèle l'entrepreneur.