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Le syndrome du bébé secoué
Un bébé que l’on secoue plus ou moins violemment peut présenter plusieurs symptômes, dont certains peuvent entraîner la mort. On ne devrait donc jamais secouer un bébé (ou même un enfant), que ce soit en le tenant par le tronc, les bras, les épaules ou autrement. C’est de loin la principale cause de mortalité infantile occasionnée par de mauvais traitements physiques. Les statistiques nous révèlent qu’entre 13% et 38 % des bébés secoués en meurent...

Plus du tiers de ceux qui survivent à ces traitements garderont des séquelles permanentes au niveau de leur système nerveux.

Un cerveau en formation

Le cerveau d’un bébé n’étant pas encore tout à fait formé, plusieurs de ses parties sont encore dans un état gélatineux. Or, qu’arrive-t-il si on secoue violemment un bol de Jell-O? La gélatine va se briser, et lorsqu’on arrêtera de brasser, ces ruptures ne se ressouderont pas spontanément.

C’est exactement ce qui se produit dans le cerveau du bébé secoué. Si les ruptures se produisent dans des régions du cerveau qui contrôlent des organes vitaux, comme le coeur ou le diaphragme, qui assure la respiration, le bébé en mourra. Si elles se produisent dans d’autres régions, le bébé pourra, selon les endroits touchés, devenir quadriplégique (paralysé des quatre membres), hémiplégique (paralysé d’un côté) ou encore accuser des retards mentaux irréparables. Donc, on ne doit jamais secouer un bébé.

Si vous voyez que vous êtes à bout de nerfs ou sur le point de perdre votre contrôle, confiez le bébé à une autre personne, appelez à l’aide, mais ne le prenez surtout pas! Brasser un bébé dans l’espoir qu’il cesse de pleurer peut fort bien atteindre cet objectif à tout jamais. Un bébé mort ne pleure évidemment plus.

Que faire?
  • Si votre bébé a tendance à pleurer souvent, prenez des dispositions pour le faire garder régulièrement et reposez-vous.
  • Prévoyez un plan de secours, une personne fiable à qui vous pouvez téléphoner lorsque vous n’êtes plus capable d’affronter les pleurs de votre bébé.
  • Parlez de votre situation à un ami, à un membre de votre famille, à un conseiller ou à un professionnel de la santé.
  • Prenez des informations sur votre gardienne, efforcez-vous de la connaître. Ne laissez jamais votre enfant avec quelqu’un en qui vous n’avez pas confiance ou qui a des réactions violentes.

Autres conseils

Le Dr Harvey Karp, auteur de plusieurs ouvrages, suggère de suivre dans l’ordre les cinq étapes suivantes si le bébé ne semble pas vouloir s’arrêter de pleurer:
  • On commence par emmitoufler le bébé de manière assez serrée. En fait, le but est de reproduire l’espace restreint qu’il a connu durant les deux derniers mois de la grossesse.
  • Puis, on prend l’enfant d’un bras et on le tient, en appuyant le ventre du bébé sur soi.
  • En baissant sa tête au niveau de l’oreille du bébé, on fait le son «sh... sh…sh…» assez fort, comme pour reproduire le son du sang dans les artères, un son que le foetus a toujours entendu durant la grossesse. On doit le faire suffisamment fort pour que le bébé l’entende malgré ses pleurs.
  • On doit aussi faire bouger le bébé soit en le berçant, soit en le faisant sautiller légèrement. Il faut se rappeler que, dans le ventre de sa mère, le bébé bougeait constamment, en fonction des mouvements de la mère.
  • Finalement, on place le pouce du bébé dans sa bouche. Le fait de sucer va finir par l’endormir. Somme toute, la technique du Dr Karp vise à reproduire le plus fidèlement possible les conditions de vie intra-utérine.
Si votre enfant pleure, voici quelques suggestions:
  • Vérifiez si les pleurs de votre bébé ne signalent pas un besoin précis, comme de faire changer sa couche, d’être nourri, d’être éloigné d’une source de chaleur ou de froid ou de recevoir des soins contre la fièvre.
  • Si votre bébé continue à pleurer après que vous vous êtes assuré qu’il n’a aucun problème particulier, tentez de garder votre calme et vérifiez votre propre état. Êtes-vous contrarié? Êtes-vous frustré?
  • Si vous pensez perdre les pédales, arrêtez-vous! Placez votre enfant en sécurité dans sa couchette et quittez la chambre pendant quelques minutes.
  • Parlez à un ami, à un membre de votre famille, à un voisin ou à une autre personne en qui vous avez confiance, et obtenez du soutien.
  • Si vous pensez pouvoir blesser votre bébé, appelez à l’aide: communiquez avec une ligne d’écoute téléphonique, la Société d’aide à l’enfance locale ou la police.
  • Souvenez-vous que vous ne devez pas secouer votre bébé, quelle que soit votre irritation.
Source: http://espaceparents.canoe.ca