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Des papa de plus en plus attentifs à leurs enfants
Selon Darwin, les hommes s'occupent plus des enfants qui leur ressemblent. Cet investissement paternel est un facteur décisif pour leur développement, leur croissance, voire leur survie, notamment dans les pays où la mortalité infantile est importante. Un tel comportement est transmis de génération en génération...

Selon la théorie de l'évolution, les hommes doivent donc avoir développé la capacité de reconnaître leurs bébés biologiques. Cette identification du lien paternel génétique peut reposer sur la ressemblance physique.

Une équipe de l'Institut des sciences de l'évolution (CNRS/Université de Montpellier 2) vient de vérifier cette prédiction. Son étude est publiée en ligne par la revue Animal Behaviour . Elle a été menée dans des villages du Sénégal où les chercheurs ont mis en place une méthodologie pour quantifier à la fois l'investissement des pères et leur ressemblance avec leur progéniture. Trente familles ayant deux enfants ont été sollicitées. Les mères ont répondu à un questionnaire où elles devaient évaluer le temps que passait le père à s'occuper de l'enfant, son attention, son affection, ou même l'argent qu'il pouvait donner. De plus, des personnes venant d'autres villages et ne connaissant pas les familles étudiées ont participé à l'évaluation de la ressemblance des visages et des odeurs. Une corrélation a ainsi été mise en évidence entre l'investissement paternel et la ressemblance avec l'enfant. Et donc les conditions de vie de ce dernier.

Un autre travail, mené cette fois en France, dans les Yvelines, entre octobre 2007 et mars 2008, montre que les futurs pères sont de plus en plus nombreux à s'impliquer dans le suivi de la grossesse et dans l'accouchement : 36 % ont assisté à au moins quatre des sept consultations obligatoires et 39 % à une à trois consultations ; 67 % étaient présents aux trois échographies. D'autre part, l'accouchement ne leur fait plus peur : près de neuf sur dix étaient alors aux côtés de leur femme. Les pères sont aussi demandeurs d'informations, psychologiques et médicales, sur ce qui se passe pendant cette période et les soins à apporter au nouveau-né. L'enquête ne dit pas combien de fois, ensuite, ils se lèvent la nuit.